La femme qui murmurait à l'oreille des nourrissons… (1000ème)

femme-et-bb-copierNon, là ce n’est pas l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (snif) mais un documentaire que j’ai vu, très tard dans la nuit, dans la mesure où je vis à nouveau beaucoup la nuit.

Le principe de ce médecin psychiatre : un enfant entendrait sans le comprendre, ce qu’on lui dit, très tôt après sa naissance. Qu’il ne comprenne pas n’a aucune importance : ce qui lui a été dit s’enregistrerait quelque part dans les tiroirs de sa mémoire, qui s’en servirait le moment venu.

Séduisant comme hypothèse.

Il est à noter qu’à 15 ans ils ne comprennent pas toujours ce qu’on peut bien leur dire, surtout quand cela concerne les tâches ménagères et les devoirs à faire… J’en oublie bien sûr, étant désormais sortie de la fosse aux lions pour rejoindre la fosse aux ours qui n’est pas toujours plus agréable…

Donc on peut toujours espérer que le futur adolescent/pré-adulte/adulte enregistrera dès après sa naissance, les recommandations suivantes :

  • Ton père et ta mère, toujours tu écouteras
  • Quand on te le demandera, tu rangeras ton bordel
  • Avec joie aux tâches ménagères tu participeras sans hululer que cela ne te concerne pas
  • Le sol de ta chambre, d’aucun objet tu ne joncheras dans ta chambre le bordel ne foutras pas
  • Ton père et ta mère, toujours tu écouteras
  • A tes parents, toute ta vie, d’utiles conseils tu demanderas sans dire VI, cause toujours
  • Un langage fleuri toujours tu utiliseras
  • Tes père et mère semblables tu respecteras
  • La musique à fond n’écouteras pas et tes tympans épargneras et ceux des autres au passage merci
  • Des technologies modernes au maximum tu t’éloigneras et VI cause toujours point ne diras
  • Ton père et ta mère, toujours tu écouteras
  • Sur ou dans n’importe quel engin de déplacement, prudent tu seras et les limitations de vitesse point ne dépasseras, et le VI cause toujours point ne diras
  • La violence tu ignoreras
  • Sans regimber tes études feras
  • Toujours souriant tu seras
  • Ton père et ta mère, toujours tu écouteras.

A répéter 15 fois par jour pendant au moins 3 mois, et même quand il dort, cela rentrerait mieux.

Cette certitude n’engageant que celle qui cause à l’oreille des nourrissons à qui il faut faire comprendre que si leur mère ne les aime pas, c’est parce qu’ils sont le fruit d’un viol en réunion…

Avantages : cela n’est pas très fatigant, cela peut peut-être porter ses fruits.

Inconvénients : il n’est pas prouvé que cela portera ses fruits, vous vous sentirez seul(e) souvent, et vous serez obligés de punaiser sur sa porte de chambre, les 1000 commandements des parents qui en ont marre de tout répéter…

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

PS : inutile de lui demander en plus de rester courtois sur ses vieux jours, vos petits enfants s’en chargeront après votre départ, chacun ses merdes…

En réalisant que c’était mon 1000ème post, j’ai cru que j’allais sécher lamentablement… Donc, c’est lamentable…

La livraison des matelas…

livreur-copierL’arrivée des matelas fut, comme je l’avais bien envisagé, un grand moment de l’art culinaire.

Pas besoin d’être voyante pour ne pas se tromper…

La vendeuse charmante avait précisé qu’elle téléphonerait le vendredi pour donner une heure approximative de livraison.

  • C’était sans compter sans le non réflexe absolu de mes parents de donner leur numéro de portable qu’ils laissent généralement sur la table de la cuisine (le portable). Ils ont donné leur numéro de fixe et rien d’autre.
  • Le jeudi Mrs Bibelot a donc fait les courses pour deux jours, n’envisageant pas le vendredi de s’éloigner de plus de 50 cm de son combiné jusqu’à l’appel fatal…
  • Quand je suis repartie du thé quotidien le vendredi vers 17 H, la vendeuse n’avait pas encore appelé, et ils avaient mangé des coquilles St Jacques surgelées pour RIEN.
  • Mes deux géniteurs angoissés, gardaient les DEUX combinés à portée de mains, toute personne autre que le Roi du Matelas appelant, étant priée de raccrocher le plus vite possible pour dégager la ligne, même en cas d’alerte nucléaire ou d’avis de peste bubonique (ou pulmonaire).

LE SAMEDI :

  • J’arrive à l’heure habituelle et je prépare tout pour le thé
  • Les parents dorment. Soit ils ont été livrés, soit ils ont chacun un téléphone à portée de main, le livreur devant fatalement s’égarer (je vous raconterai un jour, le labyrinthe que représente leur ruelle, inadmissible parce que même les services d’urgence s’égarent)
  • J’ai à peine eu le temps de jeter un oeil sur le journal de Mrs Bibelot que la voici qui se lève, avec de l’avance.
  • Elle a mal dormi sur leur sommier qui est d’un dur pas possible.
  • « Maman, pourquoi as-tu dormi sur le sommier ?????? »
  • « Nous avons défait le lit et ton père a retiré le matelas » (ne leur demandez pas pourquoi ils n’en savent rien eux-même)
  • « Mais enfin maman, vous pouviez laisser le matelas sur le lit ! A quel heure vient le livreur ? »
  • VERS 15 H 00
  • J’ai de qui tenir, à 14 H 45 tout le monde est au garde à vous dans la maison. Il n’y a pas de VERS 15 H 00, c’est 15 H 00 et rien d’autre…
  • Le livreur s’égare et deux personnes hagardes se ruent sur LE combiné pour lui répondre et le guider
  • Voici le messie (on dirait moi, attendant l’homme de l’Art)
  • Messie que je guide pour qu’il monte le matelas de ma soeur à l’étage et redescende bien l’ancien, à reprendre.
  • Ceci au cas où ce livreur malhonnête puisse prétendre avoir descendu le vieux matelas alors que non. La topographie des lieux rend cette arnaque impossible, mais on n’est jamais trop prudent.
  • Le livreur honnête après avoir chargé le vieux matelas, importe l’autre, qui va au rez de chaussée, ce qui le soulage.
  • Le matelas installé, Jean Poirotte s’installe dessus brutalement pour vérifier qu’on ne s’est pas trompé de modèle.
  • Pendant que le livreur embarque le vieux matelas, Mrs Bibelot vérifie également que c’est bien le matelas testé qui a été livré (ou si ce n’est lui c’est donc son frère).
  • Le livreur a été honnête et rapide, il a droit à un bon pourboire…
  • Il dégage rapidement, et Mrs Bibelot et moi-même pouvons nous précipiter dans le salon pour ne pas apprécier le mariage princier du jour (Monaco)

Le dimanche :

  • ALORS CE MATELAS ? (3 des 4 enfants en choeur)
  • Bof, moi je dors n’importe où de toute façon (ma mère)
  • Ca va, mais j’ai toujours mal aux genoux (mon père)

La vie n’est qu’un long calvaire…